Dragon roll

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Par son apparence reptilienne, le dragon est intimement lié à la terre. Ses représentations varient cependant énormément en fonction des civilisations. Dragon des jardins de l’hôtel Les Pagodes de Beauval à Seigy, France. Il est difficile de déterminer une origine géographique ou historique aux dragons. Leur apparition semble dater des premières civilisations, peut-être même du Paléolithique supérieur. Julien d’Huy a en effet pu montrer l’existence d’un signal phylogénétique très similaire pour les dragons et pour les récits de combat, ces deux ensembles s’organisant en une progression géographique qui laisse supposer une origine africaine du motif.

Il possédait des écailles et des cornes, ainsi qu’une pilosité humaine. Il s’opposait à la foudre et au tonnerre. Enfin, il pouvait provoquer des inondations et des tornades. Une autre représentation, vieille de 2 500 ans, constituée de briques de couleur, fut découverte sur les murs de la porte d’Ishtar, une des monumentales portes de Babylone.

Il s’agit là d’une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphinx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite  contaminés  les uns les autres, pour s’approcher de la figure actuelle, désormais universelle. Le dinosaure Iguanodon bernissartensis, reconstitution d’artiste, 1896. De grands reptiles, comme les crocodiles, pourraient aussi avoir contribué à la diffusion du mythe.

Janez Vajkard Valvasor décrit les mythes et légendes slovènes faisant du Protée anguillard un bébé dragon. En effet, lors des crues, cet animal cavernicole est expulsé des grottes où il vit. Ils garderont par la suite cet aspect sauvage à des fins plus matérielles la plupart du temps associées à la surveillance de quelque chose. Le christianisme fait du dragon le symbole du mal, de la Bête de l’Apocalypse, l’incarnation de Satan et du paganisme.

L’Apocalypse de Jean décrit le combat du Dragon contre le Messie. Contrairement à leurs homologues européens, les dragons asiatiques, bien qu’associés aux forces de la nature, sont dangereux mais pas vraiment hostiles. Ils ne montrent pas le caractère souvent violent des dragons occidentaux. Ils diffèrent aussi de par leur apparence : ils sont plus fins et aériens et ne possèdent pas spécialement d’ailes.

On retrouve une représentation fort semblable du dragon notamment en Chine, au Japon, en Corée et au Viêt Nam. Ses caractéristiques physiques et symboliques ne varient que de façon minime entre ces civilisations : esprits associés au climat, ils sont puissants et vénérés. Peinture pariétale ojibwé sur le site d’Agawa Rock dans le parc provincial du Lac-Supérieur. La mythologie amérindienne ne semble pas faire part de légendes concernant les dragons au sens où nous les concevons. Il existe cependant un lézard, appelé dragon volant, de la famille des Agamidae qui plane d’arbre en arbre dans les forêts primaires de Bornéo. Ils ne possèdent pas d’ailes mais l’ouverture de ses côtes lui permet d’étendre la peau de sa cage thoracique comme des voiles et passer ainsi d’arbre en arbre. Dragon moyenâgeux de nuit, Efteling, Pays-Bas.

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